Le cours d’histoire de la pensée économique consiste en une présentation de l’histoire et des méthodes de l’analyse et de la théorie Macroéconomiques de la seconde guerre mondiale à nos jours. Il s'organise autour de 3 temps, i.e. 3 parties découpées de manière chronologique.
Apres, une rapide introduction, la première partie reprend une histoire brève de l'état de la pensée économique dans l'entre-deux guerres et des travaux qui émergent au lendemain (et dans le contexte) de la seconde guerre mondiale. On s'attarde alors sur les ressorts de la "révolution keynésienne" en insistant à la fois sur ses apports théoriques et ses implications en termes de politique économique mais aussi, en examinant dans quelle mesure on peut la qualifier de "révolution".
La deuxième partie passe en revue les théories (et les débats majeurs) qui se développent dans les sphères académiques mais qui pour part s'imposent aussi auprès des praticiens ( dans le champ de la politique économique) entre l'après seconde guerre mondiale et les années 1970.
Ces deux premières parties accordent une large place aux idées Keynésiennes alors largement dominantes.
La troisième partie examine la "contre-révolution néoclassique". Cette dernière prend sa source dans les travaux de Robert Lucas dès le début des années 1970. On passera en revue les évolutions majeures de cette approche et là encore, on discutera de son caractère "révolutionnaire". La nature de ce renouvellement théorique ainsi que ses implications en termes de politique économique, seront examinées.
Au delà de la connaissance de l'histoire récente de la macroéconomie et ses implications en termes de politique économique, l'objectif de ce cours est de permettre aux étudiants de comprendre comment une théorie économique émerge, se développe voire, s'impose ou encore s'efface, de réfléchir à la notion de 'progrès' dans notre discipline, de comprendre les liens qu'entretiennent théorie et histoire, les interactions entre les théories et les outils qu'elles mobilisent .... De manière générale, ce cours doit permettre d'acquérir un certain recul sur les travaux (et les discours) qui structurent la discipline.