Concomitant avec le développement très prometteur de l’écosystème des jeunes entreprises innovantes ces dernières années, la sphère publique comme privée investit massivement en faveur des projets innovants et en stimulant les écosystèmes porteurs d’innovations.
Dans ce contexte, les innovations de rupture proviennent en grande partie de la recherche scientifique.
A l’heure où l’on considère que les projets très technologiques – après la vague des innovations d’usage et de service - sont le socle probable d’un nouveau cycle de croissance significatif, générateur de davantage d’emploi et de pérennité économique - car la technologie est une barrière à l’entrée particulièrement robuste - il semble souhaitable d’intensifier les échanges entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise.
Augmenter la vitesse du transfert de technologies, notamment par le biais des startups innovantes qui vont valoriser les actifs académiques, et former les managers capables d’évoluer dans des milieux très technologiques en environnement incertain, sont de nouveaux défis.
Les projets d’innovations dit de la« deeptech » sont naturellement particulièrement risqués, ils s’inscrivent sur des temps longs, sur des marchés incertains, et sous entendent de lourds investissements.
Ces projets nécessitent des connaissances et des compétences spécifiques pour émerger, se financer et se développer. L’objet de cette mineure est de former des managers capables d’appréhender ce monde complexe et ces nouveaux enjeux.